*Veuillez noter qu'il peut y avoir des changements sans préavis aux messes de semaine en raison de demande de funérailles ou de l’absence du célébrant.

Fin de semaine du 24 et 25 juin 2017

VOS OFFRANDES REÇUES LES 10 ET 11 JUIN 2017

Paroisse Saint-Médard : Les 24 et 25 juin, aura lieu la collecte pour le Centre Alimentaire Aylmer. Merci à tous de votre générosité!

Paroisse Saint-Paul : Les 24 et 25 juin, il y aura collecte par la conférence St-Paul d’Aylmer de la Société Saint-Vincent de Paul, pour venir en aide aux plus démunis de notre paroisse. Des bénévoles recueilleront vos dons à la sortie des messes. Merci à tous de votre générosité!

Mariages célébrés à l’Unité pastorale Grande-Rivière

dans la communauté St-Paul

Benoît Quevillon et Marilyne Périard, le 27 mai

Olivier St-Cyr et Lisa Houle, le 10 juin

La paroisse Saint-Médard est à la recherche d’une sacristine ou d’un sacristain pour la messe de 16 h les samedis. Il s’agit d’un poste non rémunéré. Une formation sera donnée à la personne intéressée. Pour plus d’information et signifier votre intérêt ; veuillez contacter le secrétariat au 819-684-6760. Merci de considérer cette occasion de servir ta communauté.

Yves Mayer, ptre

SÉQUENCE DES ÉMISSIONS POUR LE MOIS DE JUIN 2017

CHOT (40) TVA (câble 10, VCR+40), Vidéotron CHOT (04) CHOT HD (604),

Bell TVA-Gatineau (117) le dimanche à 13h.

Les 18 et 25 juin « Partout, où Il passait, Il faisait du bien » Abbé Apollinaire Ntamabyaliro

C’est bien beau les idées, mais en réalité, c’est l’action qui change le monde. C’est bien beau les souvenirs, mais c’est le présent qui fait la différence. Action, aujourd’hui : voilà pourquoi Dieu se communique encore à nous par un canal sensoriel, palpable : la nourriture. Dieu se communique tout simplement, en parlant à nos sens. Pour faire une différence, aujourd’hui. Tel est le message de la fête de ce dimanche, le Saint-Sacrement du corps et du sang du Christ.

Quand nous entrons dans l’été, nous plongeons dans les souvenirs fondateurs de l’expérience chrétienne. Cette mémoire s’active chaque fois que nous évoquons – mieux, chaque fois que nous vivons! – la rencontre de Dieu dans le pain et le vin partagés, comme Jésus nous l’a proposé. Mais d’où vient dans le cœur de Jésus ce souci de transmettre une manière de faire aussi précise? Pourquoi a-t-il ainsi équipé les générations de croyantes et de croyants qui prennent le relais des premiers disciples? Tout simplement, Jésus est resté branché sur l’inoubliable aventure de son peuple. La première lecture en témoigne. Quand le peuple hébreu relisait son expérience, la longue expérience du désert au sortir de l’Égypte lui revenait en mémoire. Il était évident que Dieu avait voulu s’insérer dans les fonctions vitales que sont le mouvement, la soif et la faim.  Dieu a pourvu magnifiquement à ces besoins humains fondamentaux. Il les a transformés en moments de rencontre de la divinité avec l’humanité. Voilà pourquoi nous avons encore besoin de ces moments communautaires. Dieu s’y laisse rencontrer dans le partage de la nourriture et du breuvage. Ce geste maintient notre souplesse spirituelle, notre capacité de faire face aux événements du temps présent.

Ces événements sollicitent notre foi, notre espérance et notre charité. Par la grâce de Dieu, nous en aurons fait ample provision. En acceptant d’être nourris par Dieu, nous augmentons notre capacité de relier les événements de notre vie avec le divin souffle transmis par Jésus. Notre vie en famille, au travail, en société, est alors une vie chargée d’une énergie nouvelle. Nous ne sommes pas laissés à nous-mêmes pour tout faire et tout réussir. Nous faisons équipe, nous faisons corps avec Dieu. Comme l’écrivait saint Paul, nous sommes nombreux et pourtant nous formons un seul corps. Tout simplement parce que nous avons part à un même pain. Un pain consacré, qui nous relie à la grande famille-Église. Un pain consacré, qui maintient dans notre mémoire la certitude de la bienveillance et de la bienfaisance de Dieu. Un pain consacré, pour ne pas oublier d’où nous venons et où nous pouvons aller.

Négliger l’Eucharistie, c’est négliger le don de Jésus dans notre présent et pour notre avenir. Apprendre la bonté de Dieu, cela passe par le corps. Un peu de pain, un peu de vin nous prouvent que nous n’avons pas rêvé. Dieu est bienveillant. Pour garder longtemps dans notre mémoire des traces des bontés de Dieu, bontés passées, bontés à venir, n’oublions pas de nous laisser nourrir par le Fils de Dieu, à sa manière, à son modèle…

Alain Faucher, prêtre