*Veuillez noter qu'il peut y avoir des changements sans préavis aux messes de semaine en raison de demande de funérailles ou de l’absence du célébrant.

Fin de semaine du 3 et 4 mars 2018

VOS OFFRANDES REÇUES LES 10 ET 11 FÉVRIER 2018

2^e Dimanche du Carême (25 février 2018)

            Ce dimanche est, à travers le monde, le DIMANCHE DE LA PAROLE. Dans l’Évangile, en effet, Dieu le Père désigne Jésus comme son Fils bien-aimé et nous invite à nous mettre à son écoute: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le !” Que cette semaine, tous et toutes, nous prêtions l’oreille à la parole de Jésus qui nous fait signe dans le quotidien de nos vies. Puissions-nous entendre sa voix qui nous appelle à toujours plus d’accueil et d’égards à l’endroit de nos frères et sœurs.

Votre pasteur, Yves

LE CARÊME EST UN BON TEMPS

POUR SE RAPPROCHER DE SA COMMUNAUTÉ

            On dit toujours que le Carême nous invite à nous rapprocher de Dieu, à reprendre contact avec lui de façon plus tangible, plus concrète, afin de bien se préparer pour Pâques.

            J'invite tous les paroissiens et paroissiennes à répondre présent(e)s à Dieu pour ce temps unique dans notre année liturgique. Et quelle serait la joie de Dieu (mais aussi du curé!) de voir un grand nombre redoubler d'ardeur pour la prière… pour le jeûne… pour le soin des autres (aumône)!

            Et le « soin des autres », c'est aussi aider la communauté que nous formons à bien remplir sa mission de prière, de célébration des sacrements, d'eucharistie dominicale, d'aide aux démunis, etc.

Saviez-vous que présentement, on est un peu comme notre système de santé provincial : on manque de main-d’œuvre.  Nous sommes à la recherche, notamment de bénévoles pour agir comme sacristains-sacristines aux trois messes de fin de semaine. Et même, on cherche des servants de messe. (Pourquoi ne pas en parler à vos jeunes?)

            Comme ce serait un beau cadeau à offrir à la communauté que l'offre d'une disponibilité occasionnelle pour servir comme sacristain ou sacristine, servant ou servante de messe! Belle façon de répondre à Dieu « présent-e » pour fêter la résurrection du Christ.

            Faîtes-vous connaître! St-Paul a besoin de vous.

Carême de partage 2018

Construire la tolérance culturelle et religieuse au Liban

Durant cette deuxième semaine du Carême de partage, intéressons-nous à l’organisme Aydan, un partenaire de Développement et Paix qui contribue à la paix au Moyen-Orient en construisant une tolérance culturelle et religieuse. Aydan offre un large éventail de programmes comprenant des conférences, des formations et des ateliers sur la paix, la réconciliation et la coexistence.

Dans cette région blessée par les guerres passées et actuelles, le travail d’Aydan est primordial et votre appui leur est indispensable. « À Aydan, nous faisons la promotion de la solidarité spirituelle, ce qui signifie d’intégrer l’autre dans mes pensées et ses prières. Je dois intégrer la souffrance des autres et la comprendre. » - Nayla Tabbara, directrice de l’institut de la gestion de la citoyenneté et de la diversité, Aydan

J’ai souvent entendu des couples nouvellement parents affirmer qu’ils ont connu la grandeur de l’amour quand ils ont enserré leur nouveau-né dans leurs bras. Un amour encore plus grand que celui qu’ils ont l’un pour l’autre, ce n’est pas peu dire! Quand ils regardent avec tendresse l’enfant né de leur amour, ils vivent une expérience de révélation. Ils touchent à la vérité de l’amour : généreux, gratuit, inconditionnel, oubli et don de soi. Et il arrive souvent que ces jeunes parents découvrent l’amour dont leurs parents les ont aimés.

En parcourant les textes bibliques de la liturgie de ce deuxième dimanche de Carême, qui n’est pas dérouté par l’agir de Dieu. Il met Abraham à l’épreuve : après lui avoir donné un fils pour réaliser la promesse d’une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel, voilà que Dieu lui demande d’en faire le sacrifice. Sa foi pourra-t-elle survivre? Dans le passage de l’évangile, la scène de la transfiguration laisse paraître le scandale de la mort de Jésus et l’annonce de la résurrection, en mentionnant l’incompréhension des apôtres, qui se retrouvent avec un seul point d’appui : écouter la parole de Jésus, le Fils bien-aimé. Quelques années plus tard, Paul, le converti, confesse que Jésus Christ est le don total de Dieu, dans sa mort comme dans sa résurrection. En Jésus Christ, Dieu nous fait communier à sa propre Vie, à tel point que rien, dans le cours de notre existence ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu.

D’Isaac, le fils de la promesse, à Jésus, fils d’homme et Fils de Dieu, il y a ce mystère de Dieu qui sort de lui-même et qui se donne pour entrer en relation avec l’être humain. Ce don de soi, pour Dieu, prend chair dans son Fils, tout comme le nouveau-né est le visage incarné de la sortie d’eux-mêmes de ses parents. C’est aussi le mystère du Fils qui se reçoit d’un autre, qui accueille sa vie comme un don. Des événements douloureux mettent souvent notre foi à l’épreuve; nous faisons alors l’expérience du silence de Dieu, que nous interprétons comme une absence, voire un abandon, comme ce fut le cas de Jésus sur la croix, ou celui d’Abraham notre père dans la foi.

Si les textes de ce dimanche présentent le mystère du Fils de manière quelque peu déroutante, l’approche de saint Jean se fait plus réconfortante : Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que tout être humain qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie en abondance (Jn 3,16).

Yves Guillemette, ptre