HORAIRE DES MESSES

Paroisse Saint-Médard : 25, rue St-Médard

Paroisse Saint-Paul (église Saint-Paul) :

Samedi, dimanche et en semaine : 61, rue du Couvent

                            VOS OFFRANDES REÇUES ENTRE LES 4 ET 12 AVRIL 2015 

MERCI DE VOTRE CONSTANTE GÉNÉROSITÉ !

PORTONS DANS NOS PRIÈRES

FUNÉRAILLES CÉLÉBRÉES DEPUIS LE 6 AVRIL DERNIER.

Monsieur Richard Proulx, décédé le 25 mars à l’âge de 70 ans. Il était l’époux de Diane Bédard.

Madame Jacqueline Glandon Quesnel, décédée le 19 mars à l’âge de 86 ans. Elle était résidente du Monastère et l’épouse de feu Armand Joseph Edmond Quesnel.

Madame Antoinette Ladouceur O’Dwyer, décédée le 27 mars à l’âge de 91 ans. Elle était l’épouse de feu Dunn O’Dwyer.

Madame Léonie Lauzon Kirk, décédée le 23 décembre 2014 à l’âge de 93 ans. Elle était l’épouse de feu Richard Kirk.

L’ÉTINCELLE …Manquait-il la petite étincelle qui permet de passer de la connaissance et du savoir à l’acte de croire? En effet, rappelle Luc,bien que tout joyeux de voir et même de toucher Jésus, les disciples n’osaient pas encore y croire. Pourtant, il pousse encore plus loin l’expérience qu’ils sont à vivre. Avez-vous ici quelque chose à manger? On offre à Jésus du poisson grillé qu’il mange devant eux. Il n’est donc pas un fantôme. Pourtant, on n’ose toujours pas y croire.

Luc n’a pas connu Jésus. Il est venu à la foi par le témoignage des premiers disciples. Sachant cela, il n’est pas sans intérêt de le voir raconter comment les premiers disciples cheminent vers la foi tout comme lui. Tout commence par la connaissance des événements de la vie de Jésus et même  - dans le cas de ses compagnons - une connaissance expérimentale comme de l’avoir touché ou de l’avoir vu manger. Par ailleurs, un autre pas semble devoir être posé pour que le savoir se transforme et s’ouvre à l’acte de foi.

C’est le chemin que Luc aura dû lui aussi emprunter. Son récit est d’autant plus précieux qu’il nous en offre la clé. Elle loge dans l’ouverture à l’intelligence des Écritures. C’est là que jaillit l’étincelle. Après que Jésus eut rappelé ses paroles aux disciples réunis le soir de Pâques, Luc précise qu’il leur ouvrit l’esprit à l’intelligence des Écritures. Et que fait-il? Il relit tous les événements avec eux, particulièrement ceux qui étaient annoncés par l’Écriture.

Cet exercice de relecture qui pave le chemin de la foi n’est pas sans faire penser à une pratique des premiers temps de l’Église. On prenait grand soin d’accompagner les jeunes convertis qui, de façon particulière, avaient célébré leur baptême dans la nuit de Pâques. C’est ce qu’on appelle la mystagogie, « l’accompagnement des initiés », ceux qui viennent de vivre les sacrements de l’initiation à la vie chrétienne. Ils étaient invités à relire leur expérience afinde pouvoir rendre compte de ce qu’ils avaient célébré et reçu, de ce qui leur a été transmis, de ce que cela suscitait en eux et de ce qu’ils portaient en mémoire. Tout cela en vue de s’approprier leur expérience et d’en témoigner. Si l’exercice était pertinent aux origines de l’Église, il l’est encore aujourd’hui quand on vient de célébrer son baptême, qu’on l’a fait confirmer, qu’on a commencé à partager le repas du Seigneur ou qu’on a donné une dimension sacramentelle à son amour. N’est-ce pas ce qui provoque et nourrit l’étincelle qui ouvre à l’intelligence de l’aventure chrétienne et au témoignage? Témoigner : c’est sur ces mots que Jésus conclut son entretien : C’est vous maintenant qui êtes les témoins. C’est ce qu’il attend de ceux et celles qui ont accédé à la foi. Certes, témoigner en parole mais aussi et peut-être davantage en acte. Saint Jean le rappelle dans sa première lettre tenant à préciser qu’il en va de la vérité même du témoignage.

Père Jacques Houle, c.s.v.