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Homélie de la semaine

3e Dimanche du Carême - B -

3e Dimanche du Carême  - B - 

Depuis toujours, Dieu a voulu vivre avec l’humanité un lien étroit, une alliance fidèle, une communion fraternelle et filiale. Il a créé le monde et tout ce qu’il abrite afin de lui manifester ce qu’il est.... l’Amour qui surpasse tout amour, l’amour qui crée et qui invite l’homme à aimer et à vivre en communion avec lui, librement et sans contrainte. Dieu espérait ainsi que l’homme choisisse d’être son héritier en prolongeant son amour.
 
Dans notre troisième halte du Carême, la Parole de ce Dieu nous révèle aujourd’hui encore un trésor de lumière et de beauté. Nous avions aujourd’hui, dans le livre de l’Exode, les paroles fondatrices de l’Alliance que Dieu veut créer avec son peuple. Et comme entrée en matière, Dieu dit: “Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage.” C’est comme s’il lui disait: Vois comme tu as du prix à mes yeux... vois comme je t’aime pour t’avoir sauver des mains de Pharaon. Écoute ce qui suit et tu vivras selon le bonheur que je souhaite pour toi, un bonheur en ma présence, et ma joie en ta présence.
 
Il ne faut as concevoir les dix commandements comme une loi extérieure à l’être humain, comme les conditions d’un jeu pour être gentil avec Dieu. Ces paroles sont paroles de sagesse pour vivre en harmonie avec les autres et avec Dieu. Il s’agit donc d’harmonie et de béatitude. Ces paroles de Dieu sont les paroles d’un Père à ses enfants bien-aimés pour qu’ils sachent accueillir son amour et le transmettre efficacement au reste de la planète. C’est l’Alliance éternelle entre Dieu et les hommes qui plonge ses racines dans notre monde.
 
Vivre en communion avec Dieu. N’est-ce pas ce que toutes les religions essaient de vivre ? Et cette communion devient, sur la terre, le lieu où Dieu habite parmi nous. Pour les Juifs, c’est le sanctuaire du Temple de Jérusalem. Le lieu de la rencontre et de l’adoration. Le lieu de l’offrande de nos vies pour accueillir la vie de ce Dieu qui nous aime inconditionnellement. 
 
Mais avec le temple, les choses se sont compliquées. Pour faire fonctionner ce haut lieu de la rencontre avec Dieu, les hommes ont aménagé des kiosques pour vendre ce dont les fidèles avaient besoin pour offrir les sacrifices: boeufs, brebis, colombes... et comme on ne pouvait pas payer avec l’argent de Rome, il y avait des changeurs pour offrir l’argent du temple qui était pur pour la circonstance. Tout un commerce! 
 
Jésus, mieux que quiconque savait que la communion avec Dieu, le lien filial qui l’unissait à Dieu passait d’abord et essentiellement par le coeur. C’est pourquoi sa colère s’enflamme contre ce commerce. Les bien-pensants s’indignent de sa réaction et ils lui demandent de se justifier. “Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ?” Jésus répond: “Détruisez ce sanctuaire et en trois jours je le relèverai.” 
 
Les disciples comprendront plus tard, beaucoup plus tard qu’il parlait du sanctuaire de son corps. Un corps qui aura été offert en sacrifice ... une vie donnée par amour et ressuscitée pour être la présence de Dieu au-delà du temps et de l’espace sur la terre des humains. Il était, lui, la présence de Dieu sur la terre de l’an 31-32. Ressuscité, il sera le sanctuaire, le lieu de la rencontre avec le Père pour l’éternité.
 
Mais le mystère de l’amour de Dieu, le salut opéré par Jésus Christ demandait encore plus de révélation ! On commençait à peine à découvrir le vrai visage de Dieu. En Jésus ressuscité et vivant pour toujours, c’était toute l’humanité qui se voyait ouvrir les portes du coeur de Dieu en recevant la vie du ressuscité. Nous découvrons que non seulement il portait la présence de Dieu mais encore qu’il était Dieu. À la fois, sanctuaire et présence de Dieu.
 
En ce troisième dimanche de ce Carême, au creux de la deuxième vague de la pandémie du coronavirus, le ressuscité, sanctuaire et présence de Dieu est plus que jamais présent parmi nous. Saurons-nous discerner sa présence ? C’est le thème de notre Carême. Où devons-nous chercher ? Où devons-nous porter le regard ? Quels sont les signes de la présence du Christ dans notre monde ?
 
De toute évidence, il était, cette semaine, en Irak... en pèlerin de la paix et du pardon dans un pays qui tue les chrétiens comme d’autres ignorent les enfants mourant de faim en Afrique. Jésus était là.... 
 
Mais où, encore ? Me reviennent ces mots du Petit Prince: “L’essentiel n’est visible qu’avec le coeur.” C’est avec le coeur qu’il faut regarder. Si on ne voit rien, c’est qu’on n’est pas branché sur notre coeur. C’est qu’on n’aime peut-être pas assez pour laisser monter en nous un peu d’indignation, un peu de compassion, un peu d’empathie. 
 
Je disais, en commençant cette homélie: Dieu espérait ainsi que l’homme choisisse d’être son héritier en prolongeant son amour. C’est de cette façon qu’on pourra discerner la présence du Christ ressuscité. C’est de cette façon que nous collaborerons à la venue du règne de Dieu qui est tout proche.
 
 
Yves
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